Ce sont souvent les précipitations qui font la différence entre une crue et une inondation. « La fonte se fait généralement de façon progressive et la rivière est capable d’absorber une bonne quantité d’eau. Cependant, lorsque les fortes journées de fontes correspondent à des journées pluvieuses, les hausses sont souvent soudaines et importantes, causant des débordements,» affirme Clément Falardeau.
Les averses de pluie ont effectivement été moins importantes jusqu’à présent cette année. 70,7 mm de pluie sont tombés entre janvier et mars 2014 sur la grande région de Montréal et plus de 135,2 mm en avril 2014 seulement. Les rivières l’Acadie et Richelieu étaient d’ailleurs à haut risque de débordement cette année-là. En comparaison, entre janvier et mars 2015, il est tombé 31.8 mm de pluie, une quantité plus de deux fois inférieure à l’année précédente.
Même si l'on prévoit des précipitations pour le restant de la semaine, le risque d'inondation est mince puisque la majeure partie de la neige a déjà fondu. Les riverains devraient donc connaître un printemps au sec.
Par Dominique Degré