Manchettes locales
Unibroue : la Quatre-centième restera
La bière Quatre-centième d’Unibroue, conçue pour le 400e anniversaire de la ville de Québec, restera sur les tablettes, malgré la fin des célébrations. Les ventes ont été suffisantes pour convaincre la brasserie artisanale de Chambly de continuer à produire la bière, qui a surtout séduit les fins connaisseurs et amateurs de dégustation. La Quatre-centième ne sera toutefois plus disponible aux États-Unis et dans la vingtaine de pays où elle était distribuée. Vendue en format 750 ml, la Quatre-centième s’est vendue cette année presque autant que ses sœurs de grand format bien établies, telle la Maudite ou La Fin du Monde. Bière double de type belge, la Quatre-centième est parfumée de quatre épices, une pour chaque siècle de l’histoire de Québec. Pour les amateurs avertis, son goût s’apparente à la Don de Dieu, puisque la même levure est utilisée. Unibroue a occupé l’avant-scène des grands événements de Québec 2008, notamment au Moulin à images de Robert Lepage et lors des spectacles de Céline Dion et de Paul McCartney sur les plaines d’Abraham. Le brasseur officiel a également présenté la rétrospective musicale des grandes chansons québécoises, Viens chanter ton histoire, le 15 juillet dernier.
Trois adolescents en fugue de Chambly arrêtés
Deux jeunes de 16 ans et un autre de 13, qui étaient en fugue de l’aile détention du Centre jeunesse Montérégie de Chambly, ont été arrêtés, dans la nuit de mardi à mercredi, après avoir volé et mis le feu à une voiture à Brome. Vers 3h30, les policiers de la Sûreté du Québec ont été avisés qu’une Dodge Caravan était en flammes sur la route 104, près de l’intersection de la route 215. Les policiers ont rapidement identifié le véhicule, qui venait d’être rapporté volé à Granby. Un peu plus tard, un citoyen a contacté la SQ pour signaler la présence suspecte de quatre jeunes autour d’une autre voiture, sur le chemin Stage Coach. Lorsque les policiers sont arrivés sur les lieux, le citoyen, qui avait suivi les jeunes, leur a indiqué que ceux-ci se cachaient dans un boisé. Lors de leur arrestation, les adolescents étaient en possession de cigarettes illégales. En plus des trois jeunes en fugue, un adolescent de 17 ans a été arrêté. Les quatre jeunes ont été amenés au poste pour interrogation. Après leur comparution devant le Tribunal de la jeunesse, les trois fugueurs reprendront le chemin de l’aile détention du Centre jeunesse Montérégie de Chambly.
Neuf cents sourires aux Plaisirs d’hiver
Près de 900 personnes ont profité des activités offertes par le Service loisirs et culture de la Ville de Chambly, samedi dernier à la patinoire du canal de Chambly et au parc des Ateliers. Pour l’occasion, ballon-balais, hockey sur glace, zones de jeux, trottinettes des neiges et structures gonflables étaient au menu. Tous ont eu la chance d’assister aux démonstrations de voiles à tractions et de « street surfing ». Les participants ont également pu se régaler avec du chocolat chaud et participer au concours de châteaux de neige. D’une longueur de 400 mètres entre le pont de l’avenue Bourgogne et l’écluse no 4, la patinoire du canal de Chambly est gérée par Les amis du canal de Chambly, qui accueille les patineurs et hockeyeurs. Une roulotte, installée en bordure du canal, permet aux usagers d’y chausser leurs patins.
Affaire Villanueva : un avocat aux frais de l’État pour les blessés ?
Le député de Chambly et porte-parole de l’opposition officielle en matière de sécurité publique, Bertrand St-Arnaud, demande au ministre de la Sécurité publique, Jacques Depuis, de permettre aux deux jeunes blessés lors de l’intervention policière sur Freddy Villanueva de bénéficier également de l’assistance d’un avocat dont les frais seraient assumés par l’État. « Si le ministre Dupuis maintient son refus à cet égard, l’enquête publique risque malheureusement de se dérouler dans un climat ne permettant pas de contribuer à apaiser les tensions à Montréal-Nord », croit Bertrand St-Arnaud. Selon le député de Chambly, le ministre Dupuis a eu raison de décréter la tenue d’une enquête publique sur la mort de Freedy Villanueva. M. St-Arnaud se dit aussi d'accord avec le fait que le ministre doive dépenser judicieusement les fonds publics, mais croit qu'il s'agit là d'une exception raisonnable, compte tenu du contexte social de l’affaire, d’autant plus que les policiers impliqués dans ce triste évènement bénéficient déjà d’un avocat rémunéré par le biais de fonds publics.
Le village de l’amour
La Saint-Valentin est à nos portes et pour fêter l’occasion, Les Fraises Louis Hébert, dans la municipalité Saint-Valentin en Montérégie, soulignera l'événement d'une façon toute particulière en organisant une panoplie d’activités jusqu’à dimanche. Tout le village sera décoré pour l’occasion et des balades en carriole seront offertes afin de profiter pleinement de l’ambiance. Animation, dégustation de produits et boissons dérivés et visite des installations vous permettront de fêter différemment avec votre valentin. Plusieurs goûtés seront offerts. Les Fraises Louis Hébert proposent différents forfaits pour cette période festive dont une balade et un souper en collaboration avec l’Auberge de la Belle Héloïse situé à quelques pas. Il vous sera possible de manger sur place, à l’intérieur ou à l’extérieur, dans un décor spécialement aménagé à l'occasion de la Saint-Valentin.
Divergences à la MRC
S’il faut en croire le maire Michel Marchand, Marieville paye trop chère sa contribution au sein de la MRC de Rouville, d’autant plus que la ville ne dispose que d’un seul vote sur huit au conseil d’administration. Exagération ou injustice ?
Le maire de Marieville Michel Marchand souhaite une refonte en profondeur du système de tarification et des règles de fonctionnement à la municipalité régionale de comté (MRC) de Rouville. Le maire mentionne que Marieville défraie entre 30 et 40 % du budget total de la MRC selon les champs d’action, et que la situation pourrait finir par hypothéquer les effets bénéfiques du développement économique de la municipalité. Le maire explique qu’avec l’augmentation constante des quotes-parts de la ville et la diminution de son poids décisionnel suite à la fusion avec Sainte-Marie-de-Monnoir, Marieville ne peut plus se permettre d’être « la vache à lait de la MRC ». Un argumentaire que n’approuve pas le maire de Richelieu, Jacques Ladouceur, qui souligne que Richelieu paye au même prorata que Marieville dans la MRC. « Quand il parle de 40 %, c’est pour la piste cyclable. Mais les autres quotes-parts, c’est du 25 ou 26 % à Marieville », a indiqué M. Ladouceur hier, qui a également commenté le problème de représentativité amené par M. Marchand.