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jeudi, 28 janvier 2010 19:00

La naiveté du redoux

Chaque année c’est la même chose. Chaque an, on s’y fait prendre, on espère, on fait des projets. On se prend à rêver de bermudas, de chemises en lin et vlan! Le redoux de janvier est déjà terminé.C’est année, j’ai décidé de ne pas me faire prendre. Notez qu’il est à peu près temps étant donné mes 35 ans! Je suis restée de glace (sans jeux de mots) devant les fausses promesses de Dame Nature.
Non, cette année je n’ai pas cru que pour la première fois de mon existence, je m’en sauverais avec seulement trois pelletages d’entrée en une saison hivernale. Je ne me suis pas laissé aveugler par cette pluie des derniers jours qui a donné à ma voiture des allures printanières et qui a fait sortir les rivières de leur lit.
Ha que non, car je connais la bête. Cette bête qui revient tous les hivers et qui revêt son grand manteau blanc. Cet ennemi qui se déchaîne sur nos têtes tous les mois de mars, le mois des fameuses tempêtes. Je vous préviens, non, nous ne sauterons pas notre tour. Comme chaque année, nous allons y goûter. Oubliez les changements climatiques, le réchauffement global, l’Antarctique qui fond, les pingouins qui suent. Nous sommes au Québec et nous gèlerons encore et encore.
Je me souviens de cette conversation que j’avais eue avec cette Haïtienne il y a quelques années; elle disait qu’elle adorait vivre ici, mais qu’elle ne s’était jamais réellement faite au climat. J’ai des nouvelles pour elle, même quand on est né ici, on ne s’habitue pas! On a beau dire qu’on est nordiques, forts et pas « frileux », une chose est certaine, l’hiver est trop long!