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jeudi, 20 novembre 2008 19:00

Pas d’émotion, pas de changement

Nous voilà bientôt à mi-chemin de la campagne électorale et force est d’admettre que l’enthousiasme populaire n’y est pas. Une réalité qui, si elle se perpétue, ne pourra qu’être bénéfique au parti du gouvernement sortant. On ne peut prévoir ce qui se passera dans Chambly; les trois dernières élections provinciales ont permis d’élire trois candidats de trois partis différents. Qui plus est, le député sortant Richard Merlini avait remporté le comté par moins de 5 000 voix sur son plus proche adversaire. Rien n’est acquis, rien n’est perdu. Au plan provincial, la situation est tout autre. Car si les sondages donnent déjà la victoire aux libéraux, le fait que la campagne ne lève pas ne pourra que favoriser le statu quo. Autre chose, la campagne devait s’articuler autour de l’économie. Ce n’est pas le cas. Car si on ne parle que très peu des mesures concrètes pour relever la situation du côté du PLQ, on est tout simplement ailleurs avec la famille du côté du PQ et de l’ADQ. « Non, parce que la famille, c’est aussi l’économie ». Bon, si vous voulez. Reste que sur le plan de la communication politique, ça ne marche pas comme ça. Trois partis, deux enjeux. Stratégiquement parlant, c’est évident que les deux partis qui se partagent le même enjeu ne s’aident pas. On veut la même chose, mais différemment. Rien pour mobiliser en masse une population à élire un nouveau parti. Qui en profitera ? Devinez. Pour leur propre bien, y’en a qui sont mieux de se réveiller.
Stratégiquement parlant, c’est évident que les deux partis qui se partagent le même enjeu ne s’aident pas. On veut la même chose, mais différemment. Rien pour mobiliser en masse une population à élire un nouveau parti. Qui en profitera ? Devinez. Pour leur propre bien, y’en a qui sont mieux de se réveiller.Samuel Thibault