À la municipalité, même le maire Denis Lavoie a remarqué cette prolifération. En juin dernier, lors du lancement de l’exposition annuelle extérieure du Club de photographie L’Iris de Chambly, qui a lieu en partie au parc Fréhel, en bordure de l’avenue Bourgogne, il s’était inquiété de voir les œuvres grand format être vandalisées. À ce moment, aucune d’entres-elles n’avaient été touchées par cette vague.
Le sergent Tremblay rappelle que ce genre d’action est très propice aux effets d’entraînement : « Plus il y a des graffitis dans un secteur, plus les vandales croient qu’ils ont le champ libre. L’une des façons de contrer cette tendance est que les propriétaires des immeubles touchés enlèvent les dessins le plus rapidement possible. Cela ne règle pas tout, mais ça aide. » Heureusement pour les propriétaires d’immeuble, les réparations liées à ces gestes de vandalisme sont couvertes par leurs assurances. Toutefois, si les graffitis ne cessent de revenir, le montant de leur prime augmentera.