L’adoption d’un règlement proposant l’annexion d’une partie de son territoire par Saint-Bruno-de-Montarville le 12 mai dernier, oblige la Ville de Carignan à annoncer, dans les 30 jours, son intention de refuser ou de consentir à une nouvelle délimitation de ses frontières.
Depuis l’adoption du règlement par Saint-Bruno-de-Montarville, la Ville de Carignan multiplie les tentatives pour obtenir un entretien auprès du ministre afin de lui faire part des nombreuses incidences négatives que pourrait avoir une telle décision pour les résidents de Carignan, mais également pour les résidents d’autres municipalités du Québec qui sont installés dans une municipalité qui présente un contexte géographique similaire. « Nombre de municipalités ont recours à des ententes intermunicipales pour la desserte de services à ses citoyens. Seront-elles toutes vouées à être assimilées? », a questionné le maire.
La Ville de Carignan a communiqué avec la Municipalité régionale de comté (M.R.C.) la semaine dernière afin d’obtenir son appui à l’égard de sa décision de désapprouver le règlement imposé par Saint-Bruno-de-Montarville.
Comme on le sait, un groupe de citoyens a déposé, le 5 mai dernier lors d’une séance extraordinaire du conseil municipal de la Ville de Saint-Bruno-de-Montarville, une pétition signée par 165 résidants carignanois qui réclament l’annexion de leur quartier situé au sud de la route 116 et qui est enclavé dans la municipalité de Saint-Bruno.