Ils ont également vérifié si les vêtements comportaient des éléments associés à l’enfance, comme des rubans ou des pois de couleur.
Après avoir passé en revue 5666 vêtements, ils ont découvert que 69 % d’entre eux avaient des éléments enfantins. Parmi le reste, 25 % avaient à la fois des caractéristiques sexuelles et enfantines, et 4 % n’avaient que des caractéristiques sexuelles. Selon cette étude, publiée sur le site Internet Sex Roles, la sexualisation est observée la plupart du temps sur des pièces de vêtements qui accentuent une partie du corps associée à la sexualité, comme des chemisiers ou des robes conçues de façon à simuler la courbe des seins, ou des poches arrières de pantalons décorées afin d’attirer l’attention sur les fesses.
«Notre étude fait ressortir la "sexualisation ambiguë" des vêtements pour filles, ont écrit les spécialistes. Le jumelage de caractéristiques enfantines et sexuelles vient camoufler la sexualisation présente dans ces vêtements. Il est clair que l’érotisme est présent derrière les rubans et les couleurs vives. Nous estimons que le choix d’un tel habillement pour les jeunes filles pourrait contribuer à leur faire adopter le rôle réducteur de la femme en tant qu’objet sexuel », concluent les spécialistes.
Sonia Deroy, designer-styliste
Boutique Monte Carlo, Chambly