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mercredi, 02 juin 2010 20:00

Histoire de caleçon

Tous les matins, monsieur s’habille en commençant par ses sous-vêtements. Bien que ce geste soit maintenant des plus banals, il y a eu une époque où ce machinal geste n’existait pas.

C’est seulement au début des années 1930 que sont apparues les formes de base des actuels dessous que l’on peut voir aujourd’hui.
Il y a bien eu, au Moyen-âge, un type de caleçon qui se rapprochait un peu de ce que nous avons maintenant. C’était des pièces assemblées, plus ou moins moulantes et pas tellement longues avec une ouverture postérieure qui présentait certainement quelques avantages pratiques. Toutefois, seuls les gens fortunés pouvaient s’offrir un pareil luxe.
Le caleçon, tel que nous le connaissons maintenant, fera ses premières apparitions dans les années 1820. Il faudra par contre attendre l’ère moderne et l’industrialisation des années 30 pour que ce bijou devienne accessible à une plus grande masse de gens. À ce moment, le luxe ne sera plus de porter le caleçon, mais bien d’en avoir différentes versions.
La culotte pour homme comporte maintenant plusieurs formes qui peuvent varier du slip au boxer. Le slip a l’avantage d’offrir un meilleur maintien et d’être invisible sous un pantalon léger. Cela n’est pas toujours le cas avec les boxers. Le choix entre les deux est une question de préférence. On sait que le boxer fut très en vogue dans les années 80, mais le slip a toujours eu ses amateurs. Ceux qui apprécient la liberté du boxer trouvent généralement le slip assez oppresseur. Les sportifs eux, aiment généralement le slip qu’ils portent pour son soutient et sa discrétion.
Désormais, il est possible de trouver sur le marché une panoplie de styles de slips. On trouve même des « strings » pour hommes. Mais y a-t-il un marché pour ce type de sous-vêtements? Il semble bien que oui, d’abord dans la communauté gaie qui semble plus friande de ces sous-vêtements excentriques. De leur côté, les danseurs nus les portent fréquemment dans les bars, au grand plaisir des dames. Mais que penser de l’homme qui ose le porter sur la plage?  À ce moment, il faut éviter les poils et le surplus de poids, sinon ce n’est pas très chic. Disons que le « string » est plutôt conçu pour le métrosexuel qui s’épile et qui aime montrer son corps d’athlète. En conclusion, le choix d’un sous-vêtement demeure une question de confort, de goût et de séduction. L’important c’est de vous sentir bien, beau et de plaire à l’élue de votre cœur.

Sonia Deroy, designer-styliste
Professeure en commercialisation
de la mode AAD
Propriétaire de la boutique Monte Carlo