Chambly Matin - Journal le Chambly Matin, Montérégie Quotidien

Deux Césairoises de 44 ans parcourent ces jours-ci le désert du Sahara au Maroc dans le cadre de l’édition 2009 du rallye du Trophée Roses des sables, un parcours éprouvant mais rempli de fierté et d’humanité. La première étape du rallye réservé aux femmes s’est déroulée dimanche entre les villes d’Errachidia et Merzouga. Soixante-deux équipes ont pris le départ au total, dont une trentaine du Québec. Parmi celles-ci, les dénommées « Traqueuses de dunes » de Saint-Césaire, l’éducatrice Josée Gagné et la peintre en bâtiments Louise Beauregard, avec leur Toyota Hilux. Classées 33e selon les premiers résultats, celles-ci ont décrit leur première journée dans le désert sur leur blogue. Après avoir été enlisées durant des heures dans un trou, elles avouent avoir sorti de cette journée de 30 kilomètres en larmes mais avec beaucoup de fierté alors que « le taux de difficulté était à son meilleur ». Le Trophée Roses des sables est issu de la pure tradition des rallyes raids africains. L’objectif est de rallier l’étape du jour à l’aide d’un road-book, d’une carte et d’une boussole, cela en respectant les différents contrôles de passage.

Les intervenants en santé de la Montérégie se préparent à l’importante campagne de vaccination contre la grippe A(H1N1) qui devrait débuter sous peu. Déjà, on sait qu’entre 15 et 20 cliniques seront mises sur pied dans la région.
Selon un porte-parole de l’Agence de la santé et des services sociaux de la Montérégie contacté hier, les autorités médicales de la région annonceront les dates et lieux de vaccination au cours des prochains jours. « Nous sommes dans l’attente du fédéral. Dès la semaine prochaine, on sera en mesure de dévoiler où seront établis les cliniques de vaccination. Il y en aura entre 15 et 20 dans la région. » Alors que le chef de l'Agence de la santé publique du Canada a ouvert la porte mardi à un lancement plus hâtif de la campagne, le Centre de santé et de services sociaux (CSSS) Haut-Richelieu–Rouville est en pleine période de recrutement de bénévoles. La semaine dernière, le CSSS a lancé un appel aux personnes intéressées dans le cadre des actions mises en place pour contrer le virus.

Les policiers des différents corps de la Montérégie ont distribué une centaine de constats d’infraction dans le cadre de l’Opération Freins – Sécurité des piétons, qui se déroulait jeudi dernier en après-midi et début de soirée. En moins de quatre heures, 52 agents répartis en dix-huit endroits stratégiques sur le territoire de la région ont interpellé 543 piétons dont 31 ont reçu une contravention. 64 automobilistes ont également été arrêtés et 68 constats d’infraction ont été remis aux contrevenants. L’opération se déroulait dans le cadre du Mois du piéton qui se tient en octobre. Les services policiers de la Montérégie, dont la Sûreté du Québec et la Régie intermunicipale Richelieu Saint-Laurent, tiennent à rappeler aux piétons et conducteurs l'importance d'adopter des comportements responsables sur tout le réseau routier.

L’Américain d’origine française William Reymond a récemment publié un livre qui révèle les dessous de la production alimentaire industrielle. Dans Toxic – Obésité, malbouffe et maladies : enquête sur les vrais coupables, Reymond se penche plus particulièrement sur l’impact de l’industrialisation agroalimentaire sur la santé des populations, dont le plus apparent est la pandémie d’obésité à l’échelle mondiale. L’auteur, qui a lui-même perdu 66 livres en trois mois en évitant au maximum les produits alimentaires industriels, explique mieux pourquoi certains aliments sont vendus à faible coût, tant dans les restaurants de fast-food qu’à l’épicerie. Dans son ouvrage, Reymond soulève à plusieurs reprises le véritable problème selon lui, soit le fait que la source principale de notre alimentation est devenue industrielle. Cette nourriture qui a été préparée, dans laquelle on a rajouté du sel, du sucre, des agents de conservation et des produits pour ajouter du goût, sont souvent d’origine chimique. L’auteur écrit également sur les problèmes avec l’élevage, soit la quantité d’antibiotiques qu’on donne au bétail.