Un pas en avant pour l’environnement

mercredi, 18 mars 2009 20:00 | Publié dans la rubrique Environnement

Le programme Recyc-Frigo a connu un vif succès au Québec et en Montérégie depuis son démarrage en avril 2008. Au 31 décembre, neuf mois après son lancement, 66 424 appareils avaient été récupérés à l’échelle provinciale, soit 29 % de l’objectif global prévu d’ici à la fin du programme en 2010. C’est dans la région que le plus grand nombre d’appareils ont été ramassés l’an dernier, plus de 14 000. Le programme vise à récupérer les vieux réfrigérateurs et congélateurs énergivores. Recyc-Frigo offre ainsi un service de collecte gratuit à domicile, à condition que votre réfrigérateur ou votre congélateur ait plus de 10 ans, qu’il soit toujours fonctionnel et branché et qu’il ait une dimension de 10 à 25 pieds cubes. En plus de contribuer à l’environnement et à votre portefeuille en changeant vos vieux appareils pour de moins énergivores, vous recevez, pour chaque appareil récupéré dans le cadre du programme, un chèque de 60 $, remis dans un délai de trois semaines suivant la cueillette. Si vous désirez participer au programme Recyc-Frigo, composez le 1877-493-7446 ou en complétez un formulaire de collecte en ligne au www.recyc-frigo.com.

Énergie : des entreprises agricoles autosuffisantes ?

mercredi, 18 mars 2009 20:00 | Publié dans la rubrique Environnement

L’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue étudie la possibilité de pouvoir alimenter en énergie des entreprises agricoles avec le fumier de leurs vaches. Alors que le principe pourrait intéresser bien des propriétaires de la région, c’est dans une vision de découvrir des sources d’énergie alternative que l’Unité de recherche et de développement en agroalimentaire de l’Abitibi-Témiscamingue (URDAAT) a décidé d’inscrire ses recherches. L’objectif est de mettre sur pied un réacteur qui pourrait s’adapter à de petites entreprises agricoles. Les chercheurs évaluent actuellement l’efficacité de différents types de litière et de différents mélanges de microorganismes pour obtenir le meilleur ratio de méthane. Ceux-ci espèrent que des entreprises agricoles puissent fournir de l’énergie pour de petites communautés d’ici 5 à 10 ans. La possibilité de voir des tracteurs au biogaz est également étudiée.

La Cour supérieure donne raison à Bennett Fleet

mercredi, 18 mars 2009 20:00 | Publié dans la rubrique Économie

La direction du Groupe Bennett Fleet vient d’obtenir raison devant la Cour supérieure dans un litige l’opposant à Hydro-Québec. L’entreprise de Chambly pourrait maintenant récolter un montant de près de 16 millions $ en dommages et intérêts.
Dans un jugement partiel rendu plus tôt ce mois-ci, la Cour supérieure du Québec a donné raison à Bennett Fleet concernant l'existence de ses droits énergétiques, en plus d’ordonner à Hydro-Québec de rétablir et maintenir l'approvisionnement électrique de l'entreprise chamblyenne sans frais ni interruption. Le litige est issu d’un héritage plus que centenaire remontant au premier occupant industriel des terrains riverains de la rivière Richelieu, un certain Samuel T. Willett. Ce dernier, qui exploitait des entrepôts, moulins et fabriques de toutes sortes, générait la puissance requise pour ses usines grâce à un système de digues et de canaux de dérivation de l’eau du Richelieu. Lorsqu’en 1891, l’ancêtre de la Montreal and St-Lawrence Light and Power Company érige un barrage hydroélectrique à proximité des installations de M. Willett, elle accepte de compenser l’homme en lui remettant un pouvoir continu de 1 000 chevaux-vapeur, à perpétuité.

Du sirop coule dans ses veines

mardi, 17 mars 2009 20:00 | Publié dans la rubrique Foodies

Depuis plus de dix ans maintenant, le Carignanois René Fournier, conseiller municipal, entaille des érables chez des citoyens de la région. Pour les remercier, M. Fournier leur remet le fruit de ses efforts : du sirop maison, fabriqué avec passion.
« Je ne suis pas là pour récolter quelque revenu que ce soit. Je fais cela par passion, par pur plaisir. À mon âge, cette pratique me permet de profiter du beau temps en accomplissant quelque chose que j’aime. Ce n’est pas un commerce. C’est très artisanal », lance l’homme au bout du fil. Après avoir travaillé pour un concessionnaire automobile pendant 37 ans, René Fournier, qui demeure sur l’Île Demers, a eu l’idée de se lancer dans la production de sirop d’érable il y a un peu plus de dix ans. « Un résident de l’île produisait du sirop à petite échelle grâce à un évaporateur personnel. Un jour, alors que j’arrêtais chez lui pour me procurer un peu de sirop nouveau, l’homme en question m’a dit qu’il ne savait que faire de son évaporateur le jour où il ne serait plus là. C’est là que j’ai décidé de lui acheter le tout, à deux conditions.