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Manchettes locales

mardi, 10 février 2009 19:00

Divergences à la MRC

S’il faut en croire le maire Michel Marchand, Marieville paye trop chère sa contribution au sein de la MRC de Rouville, d’autant plus que la ville ne dispose que d’un seul vote sur huit au conseil d’administration. Exagération ou injustice ?
Le maire de Marieville Michel Marchand souhaite une refonte en profondeur du système de tarification et des règles de fonctionnement à la municipalité régionale de comté (MRC) de Rouville. Le maire mentionne que Marieville défraie entre 30 et 40 % du budget total de la MRC selon les champs d’action, et que la situation pourrait finir par hypothéquer les effets bénéfiques du développement économique de la municipalité. Le maire explique qu’avec l’augmentation constante des quotes-parts de la ville et la diminution de son poids décisionnel suite à la fusion avec Sainte-Marie-de-Monnoir, Marieville ne peut plus se permettre d’être « la vache à lait de la MRC ». Un argumentaire que n’approuve pas le maire de Richelieu, Jacques Ladouceur, qui souligne que Richelieu paye au même prorata que Marieville dans la MRC. « Quand il parle de 40 %, c’est pour la piste cyclable. Mais les autres quotes-parts, c’est du 25 ou 26 % à Marieville », a indiqué M. Ladouceur hier, qui a également commenté le problème de représentativité amené par M. Marchand.

Cinq cents élèves de l’école secondaire de Chambly ont apposé leur main sur une pétition contre l’utilisation d’enfants soldats dans le monde. C’est le Comité Amnistie de l’école secondaire qui organisait le tout. Le comité participe activement à la campagne « Mains rouges », qui vise à sensibiliser sur l’utilisation d’enfants soldats dans les conflits en Afrique, en Amérique du sud et en Asie. Cette campagne s’inscrit dans le cadre des activités de la journée internationale « Red Hand Day », qui incarne une prise de conscience de l’opinion publique mondiale sur le phénomène des enfants soldats ainsi que sur différents enjeux dont la violation des droits économiques, sociaux et culturels. Les membres du Comité Amnistie de l'école ont ainsi apporté une contribution importante à cette campagne d'envergure internationale en acheminant la pétition au Secrétaire général des Nations Unies à New York. La pétition paraîtra sur le site www.redhandday.org. Mentionnons que Red Hand Day souhaite attirer l’attention mondiale sur la misère des enfants dans la guerre au travers de protestations publiques, manifestations et autres activités. Partout dans le monde, des organisations se servent du symbole de la main rouge pour dire non au recrutement et à l'utilisation d’enfants soldats.

Après avoir vaincu les flammes qui ont ravagé une résidence durant de longues heures jeudi, les pompiers de Marieville ont dû engager un autre combat, peu après, alors que près de 200 veaux de grains ont péri dans l’incendie de deux bâtiments agricoles.
Après avoir combattu le feu durant une bonne partie de la nuit et toute la matinée de jeudi et avoir constater la perte totale de la résidence centenaire de la rue Franchère, les pompiers de Marieville n’ont eu que deux heures de repos avant que l’alarme ne sonne à nouveau, en milieu d’après-midi. « On a commencé à combattre le premier feu à 2h22 du matin. L’incendie était pris entre les deux toits. On a dû sécuriser les lieux avec une pelle mécanique et évacuer le bâtiment d’à côté. Mes hommes ont quitté l’endroit peu après midi (…) À 15h44, on a été appelés pour un autre incendie sur la route 227. Deux bâtiments agricoles qui abritaient des animaux étaient en feu. Les gens voyaient l’incendie de très loin, de l’autoroute 10. Encore une fois, l’incendie était généralisé quand on est arrivé », a indiqué hier Robert Dubuc, directeur du service incendie de Marieville.

Les citoyens de Richelieu pourraient rouler sur le nouveau viaduc de la Savane dès vendredi prochain, 13 février, si les conditions climatiques sont favorables. Selon ce que nous a rapporté une porte-parole de Transports Québec hier, la nouvelle structure sera disponible bientôt, près d’un an après la démolition de l’ancienne. Comme le Chambly Matin l’a indiqué dernièrement, il faudra toutefois attendre plusieurs mois avant de retrouver une circulation normale dans le secteur. « Des travaux d’asphaltage seront effectués au printemps prochain. » On peut donc s’attendre à des entraves jusqu’en fin juin dans le secteur. Transports Québec tiendra les usagers au courant des entraves qui prendront place. Pour toute demande d’information sur l’état général des routes, vous pouvez composer le 511 pour avoir accès au nouveau service d’information du ministère des Transports.

jeudi, 05 février 2009 19:00

Un massacre qui laisse des marques

Où étiez-vous le 6 décembre 1989 ? Si vous pouvez répondre à cette question, c’est que le massacre de la polytechnique vous a marqué, d’une façon ou d’une autre. Consciemment ou inconsciemment. Qu’on le veuille ou pas, les événements tragiques sont souvent ceux qui marquent le plus une vie. Par leur imprévisibilité, leur force, leur dévastation. En salles dès aujourd’hui, le film de Denis Villeneuve sur l’histoire de la polytechnique remémorera de douloureux souvenirs chez plusieurs. Et permettra certainement de prendre un peu de recul sur la signification du massacre. Il y a vingt ans, c’était avant Columbine, avant Dawson, avant la Virginia Tech. Il y a vingt ans, ce genre de scénario tapissait davantage l’imaginaire que la première page des journaux. Jusqu’à ce que la réalité nous saute en plein visage. Jusqu’à ce que quatorze femmes innocentes subissent la folie meurtrière d’un homme troublé. Que retenons-nous de la polytechnique ? Je trouve irresponsable et crasse la logique d’une Jan Wong. Vous savez, cette journaliste qui a relié les massacres de la polytechnique et de Dawson à une marginalisation des immigrants par les Québécois dits « pure laine ».

Des travailleurs de Transports Québec œuvrant dans le secteur marievillois de l’autoroute 10 n’ont jamais rien vu de tel : trous, fissures, automobiles zigzaguant pour éviter les nids-de-poule. Pas de doute, un repavage s’impose.
Le ministère des Transports prévoit utiliser 100 tonnes d'asphalte pour boucher les trous de l'autoroute 10 cet hiver. Une situation problématique, mais qui pourrait bien être temporaire. En effet, la ministre des Transports, Mme Julie Boulet, a annoncé hier des investissements de plus de 3,7 milliards $ sur le réseau routier québécois pour l’année 2009-2010. De ce montant, près d’un milliard sera consacré à la lutte au vieillissement des ponts et viaducs alors que 750 M$ iront à l’amélioration globale de l’état des chaussées. La Montérégie est la région qui recevra le plus de ces investissements, et de loin; tout près de 959 M$. À titre de comparaison, la deuxième région qui recevra le plus est l’île de Montréal, avec 471 M$, moins de la moitié de ce montant. Pour l’instant, on ignore quels projets routiers seront mis de l’avant au cours de la prochaine année. Logiquement, on peut toutefois s’attendre à ce que le repavage complet ou en partie de l’autoroute 10, qui est déjà prévu dans le cadre d'un plan triennal du ministère, soit annoncé.