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Manchettes locales

jeudi, 08 mai 2008 20:00

Obama et Hillary inspirent

Il faut donner une chose aux Américains : ils ont de bons politiciens. Franchement, avouez que vous seriez plus portés à vous peinturer le visage aux couleurs d’Obama ou de Clinton si vous habitiez aux États-Unis qu’aux couleurs de Stéphane Dion, Stephen Harper ou Gilles Duceppe, au Canada. Est-ce que ce sont les politiciens américains qui sont plus charismatiques ou nos politiciens qui manquent de mordant ? Un peu des deux. Reste que dans le cas d’Obama, qui devrait d’ailleurs devenir le prochain Président, on a quasiment l’impression de revivre l’époque où les beaux discours de John F. Kennedy et Martin Luther King faisaient vibrer les foules. Certes, la fibre patriotique américaine joue pour beaucoup dans cette grande fête politique, reste que les candidats sont de qualité cette année, particulièrement du côté démocrate. Seul problème par contre : Dans l’éventualité qu’Obama remporte l’investiture, les partisans d’Hillary seront-ils portés à aller de l’autre côté de la clôture, avec les Républicains, que les partisans d’Obama, si Hillary remporte la victoire ? Un seul danger guette le clan démocrate et c’est la division. Le perdant de la course à l’investiture devra marcher sur son orgueil et se rallier à l’autre candidat, sinon ça pourrait mal tourner.

La conseillère de Carignan, Louise Lavigne, a amené cette semaine l’idée d’une gestion municipale sans parti. Une idée qui vaut la peine qu’on y réfléchisse. Personnellement, après quelques réflexions, un constat m’est apparue : Au fond, les partis municipaux, la grande majorité des gens s’en fichent. Avec toutes ces gué-guerres politiques auxquelles on assiste au niveau provincial et fédéral, sommes-nous, en tant que citoyens, réellement préoccupés par ces chicanes de clochers au niveau municipal ? Sommes-nous vraiment intéressés, en tant que citoyens, de savoir quel parti municipal est plus à gauche ou plus à droite, plus progressiste ou plus conservateur ? La réalité, c’est qu’en grande majorité, les citoyens n’en ont rien à cirer de la position idéologique qu’adoptent leurs élus municipaux. Pourquoi ? Parce que tout ce que les citoyens attendent de leur ville, c’est qu’on ramasse leurs ordures, qu’on entretienne leurs rues, qu’on ne les taxe pas trop, qu’on utilise leur argent à bon escient, qu’on combatte la criminalité et qu’on mette de l’avant des politiques environnementales. La majorité, elle se fout bien de savoir quel parti l’a fait. L’important, c’est que ça soit fait.
jeudi, 24 avril 2008 20:00

Casseux de party !

C’était à prévoir. Lundi soir, après la victoire dramatique du Canadien lors du septième et ultime match contre les Bruins, une bande de tatas sont venus assombrir la fête au centre-ville. Des gens qui, pour la plupart, sinon la totalité, n’étaient pas au Centre Bell, mais sortaient plutôt de leur trou comme des opportunistes pour venir faire les cons pendant que les partisans en délire faisaient diversion, bien malgré eux. Et si les gens sont sortis du Centre Bell en criant, en klaxonnant et en faisant agiter leurs drapeaux, tout ce qui a de plus légitime et d’agréable, c’est cette poignée de navets que l’on a retenue dans les journaux. Dommage, parce que cette manifestation de bonheur aurait très bien pu être causée à l’origine par d’autres choses que du hockey, n’importe quel événement rassembleur en fait, et le résultat aurait probablement été le même. Cela dit, message à tous ceux et celles qui assisteront aux prochaines parties au Centre Bell : lorsque vous passerez, vous aussi, près d’une bande d’opportunistes en train de tout démolir, faites-leur donc comprendre, avec prudence, qu’ils nous font passer pour une bande de zoufs.
jeudi, 17 avril 2008 20:00

Les zones grises de l’avortement

Le projet de loi du député conservateur Ken Epp, qui vise à renforcer les peines pour des crimes commis contre des femmes enceintes, a été adopté aux Communes le 5 mars dernier par 147 voix contre 133. Déjà, plusieurs se sont opposés à ce projet, dont la Fédération des femmes du Québec et la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ), sous prétexte qu’il s’agit d’un pas de 20 ans en arrière. En fait, ce qui dérange, c’est que le fœtus, quelque soit son stade de développement, soit considéré comme un être humain à part entière, avec un statut légal. Tout ça laisse perplexe, parce qu’au fond, quand on y pense, il n’y a pas de noir ni de blanc, pas de vérité absolu, pas de bien et de mal, dans cette histoire. Je comprend la pensée du député Epp sur le fait que le fœtus soit vivant, mais je comprend aussi bien ceux qui s’opposent à cette idée sur le fait que cette loi s’attaquerait, indirectement, au principe de l’avortement. En fait, la question serait peut-être de savoir : quand est-ce que la vie débute ? Pour certains, ça remonte au stade la cellule. Pour d’autres, ça va aussi loin que lorsque le bébé est prêt à sortir. Entre les deux, une zone grise de neuf mois. Quoi penser ?
lundi, 14 avril 2008 20:00

Un Chamblyen en territoire hostile

C’était un gros party. Ça finit par une grosse déception. Entre les deux, un match enlevant, des émotions fortes et malheureusement, des partisans qui manquent de classe. Quoi dire d’autres d’un aller-retour éclair à Boston ?
On se croyait au vieux Boston Garden tellement c’était hostile. À une exception près : les partisans du Canadien, qui se faisaient rare à Boston autrefois, représentaient cette fois environ le tiers, si ce n’est davantage, de la foule du TD Banknorth Garden. Déjà, dimanche matin, des centaines de partisans montréalais avaient envahit les rues de Boston, distribuant allègrement les « Go ! Habs ! Go ! » et les « Olé ! Olé !.. ». Deux heures avant l’affrontement, nous, les chandails tricolores, nous sommes tous réunit devant l’amphithéâtre des Bruins, histoire de se faire un petit party à la sauce montréalaise, en toute légalité. Aucun doute qu’il était alors gênant d’être un partisan des Bruins, même à Boston, en cette soirée où une mer de fanatiques de la Sainte-Flanelle avaient fait le voyage aller-retour au Massachusetts.
jeudi, 10 avril 2008 20:00

L’ultime partisan

Vous croyez être l’ultime partisan ? L’ultime partisan se démène pour écouter son match, qu’il soit au travail, dans un cours à l’université ou dans une réunion importante. Il se met un écouteur dans l’oreille en le faisant passer à travers sa chemise pour que rien ne paraisse. Il peine à contenir ses émotions lorsque le CH marque pendant que son patron est en train de lui expliquer les troubles financiers de l’entreprise. Mieux encore, l’ultime partisan va s’inventer une raison pour pouvoir regarder le match, chez lui. L’ultime partisan est fier et rassembleur. Il se promène avec ses quatre fanions tricolores et klaxonne les autres voitures qui ont aussi un fanion. L’ultime partisan est aussi superstitieux. Il ne dit pas, lorsque la partie est en prolongation et que tout ne tient qu’à un fil, qu’il serait dommage que l’autre équipe marque, non ! L’ultime partisan est un inconditionnel. Même lorsqu’il n’y a plus d’espoir, il continue de crier « Go ! Habs ! Go! ». L’ultime partisan est bruyant. Même s’il sait qu’il dérange ses voisins lorsqu’il crie, il répond : « Y’ont rien qu’à écouter le match eux aussi ! ». L’ultime partisan, finalement, est un peu fou. Et même si on se demande parfois s’il exagère, il faut lui donner une chose...