Manchettes locales
Obama et Hillary inspirent
Il faut donner une chose aux Américains : ils ont de bons politiciens. Franchement, avouez que vous seriez plus portés à vous peinturer le visage aux couleurs d’Obama ou de Clinton si vous habitiez aux États-Unis qu’aux couleurs de Stéphane Dion, Stephen Harper ou Gilles Duceppe, au Canada. Est-ce que ce sont les politiciens américains qui sont plus charismatiques ou nos politiciens qui manquent de mordant ? Un peu des deux. Reste que dans le cas d’Obama, qui devrait d’ailleurs devenir le prochain Président, on a quasiment l’impression de revivre l’époque où les beaux discours de John F. Kennedy et Martin Luther King faisaient vibrer les foules. Certes, la fibre patriotique américaine joue pour beaucoup dans cette grande fête politique, reste que les candidats sont de qualité cette année, particulièrement du côté démocrate. Seul problème par contre : Dans l’éventualité qu’Obama remporte l’investiture, les partisans d’Hillary seront-ils portés à aller de l’autre côté de la clôture, avec les Républicains, que les partisans d’Obama, si Hillary remporte la victoire ? Un seul danger guette le clan démocrate et c’est la division. Le perdant de la course à l’investiture devra marcher sur son orgueil et se rallier à l’autre candidat, sinon ça pourrait mal tourner.
Gestion municipale sans parti : utopique ou souhaitable ?
Casseux de party !
Les zones grises de l’avortement
Un Chamblyen en territoire hostile
On se croyait au vieux Boston Garden tellement c’était hostile. À une exception près : les partisans du Canadien, qui se faisaient rare à Boston autrefois, représentaient cette fois environ le tiers, si ce n’est davantage, de la foule du TD Banknorth Garden. Déjà, dimanche matin, des centaines de partisans montréalais avaient envahit les rues de Boston, distribuant allègrement les « Go ! Habs ! Go ! » et les « Olé ! Olé !.. ». Deux heures avant l’affrontement, nous, les chandails tricolores, nous sommes tous réunit devant l’amphithéâtre des Bruins, histoire de se faire un petit party à la sauce montréalaise, en toute légalité. Aucun doute qu’il était alors gênant d’être un partisan des Bruins, même à Boston, en cette soirée où une mer de fanatiques de la Sainte-Flanelle avaient fait le voyage aller-retour au Massachusetts.