×

Avertissement

JUser::_load : impossible de charger l'utilisateur ayant l'ID 63
 

Manchettes locales

jeudi, 20 novembre 2008 19:00

Pas d’émotion, pas de changement

Nous voilà bientôt à mi-chemin de la campagne électorale et force est d’admettre que l’enthousiasme populaire n’y est pas. Une réalité qui, si elle se perpétue, ne pourra qu’être bénéfique au parti du gouvernement sortant. On ne peut prévoir ce qui se passera dans Chambly; les trois dernières élections provinciales ont permis d’élire trois candidats de trois partis différents. Qui plus est, le député sortant Richard Merlini avait remporté le comté par moins de 5 000 voix sur son plus proche adversaire. Rien n’est acquis, rien n’est perdu. Au plan provincial, la situation est tout autre. Car si les sondages donnent déjà la victoire aux libéraux, le fait que la campagne ne lève pas ne pourra que favoriser le statu quo. Autre chose, la campagne devait s’articuler autour de l’économie. Ce n’est pas le cas. Car si on ne parle que très peu des mesures concrètes pour relever la situation du côté du PLQ, on est tout simplement ailleurs avec la famille du côté du PQ et de l’ADQ. « Non, parce que la famille, c’est aussi l’économie ». Bon, si vous voulez. Reste que sur le plan de la communication politique, ça ne marche pas comme ça. Trois partis, deux enjeux. Stratégiquement parlant, c’est évident que les deux partis qui se partagent le même enjeu ne s’aident pas. On veut la même chose, mais différemment. Rien pour mobiliser en masse une population à élire un nouveau parti. Qui en profitera ? Devinez. Pour leur propre bien, y’en a qui sont mieux de se réveiller.
jeudi, 13 novembre 2008 19:00

Les conditions gagnantes

Est-ce qu’on a les conditions gagnantes ? La question porte sur un nouveau Colisée de 20 000 sièges à Québec, bien sûr. Quoi d’autre ? Pour l’instant, on parle de 325 M $. Un groupe d’investisseurs européens seraient intéressés à mettre 200 M $. On est encore loin du compte. Mais si les gouvernements provinciaux et fédéraux acceptaient d’en débourser 50 M $ chacun, alors on commence à parler. Bien sûr, les risques sont là. Sans l’engagement concret d’une entreprise de divertissements, sans la présence d’événements majeurs tout au  long de l’année et sans la possibilité, à tout le moins, qu’une équipe de la LNH finisse par ré-aboutir à Québec, le projet manque d’attraits. Évidemment, équipe de hockey égalerait loges corporatives. Loges corporatives égalerait portes-feuilles profonds et grandes entreprises. Ce qui n’égale pas nécessairement Québec. Ce qui inquiète en outre, c’est qu’à écouter les promoteurs, on semble croire qu’une poignée de spectacles par mois pourrait rentabiliser l’affaire.
jeudi, 06 novembre 2008 19:00

Chronique humeur - Obama devra faire vite

Les yeux du monde entier étaient tournés vers l’Amérique. De l’Australie au Brésil, du Moyen-Orient au Canada, une majorité claire espérait voir les États-Unis entrer dans une nouvelle ère. Le moins qu’on puisse dire, c’est que l’Amérique n’a pas déçu. Cela dit, le nouveau président américain devra faire vite. Vite, car il devra prouver rapidement que le mot changement n’était pas qu’un slogan mais bien un objectif. La pression est sur Obama, c’est certain. Plusieurs diront qu’il n’a d’autres choix que de décevoir, compte-tenu des formidables attentes fondées en lui. Le raisonnement est valable cependant, on devra donner à Obama les quelques mois nécessaires à la mise en place d’un vrai changement de cap. Pas que les résultats seront ressentis d’ici les 12 prochains mois, loin de là. Mais qu’on puisse à tout le moins constater un changement d’attitude dans la politique extérieure américaine. Un tel changement qui amènerait graduellement un revirement dans la perception du monde entier envers les États-Unis. Une perception que trop souvent bafouée durant l’ère W. Lors de son discours, le nouveau  président a indiqué que l’Amérique allait réussir à s’en sortir, que cela prenne un mandat ou deux. C’est bien, mais malheureusement, l’opinion internationale ne saura attendre aussi longtemps. L’Occident peut se permettre d’attendre. Les pays en voie de développement, non. Les actions devront être concrètes et rapides. La pression est sur Obama. Il n’a pas le droit à l’erreur. Ce sera difficile, mais avec les Américains, tout est possible. Oh yes, they can.
Après deux semaines ronflantes, le discours politique s’est animé lors des derniers jours de la campagne, jusqu’à l’élection de mardi. Un scrutin qui aura finalement permis au Parti conservateur de solidifier un gouvernement minoritaire aujourd’hui un peu moins fragile. Un vote qui aura une fois de plus permis au Bloc québécois de s’établir comme le parti qui représente le mieux les intérêts du Québec (le message est redondant, mais il fonctionne !). Une élection que le Nouveau parti démocratique et le Parti vert auront utilisée pour gruger un peu de terrain au pays, quoique rien qui puisse inquiéter les conservateurs au pouvoir. Reste les libéraux, les grands perdants de la 40e élection fédérale. Eux autres en ont mangé toute une. Comme plusieurs l’avaient prévu d’ailleurs. Au moins, ils peuvent se consoler en se disant qu’ils ont atteint le fond du baril. Le fait est qu’on imagine mal que celui qu’on appelait encore il n’y a pas si longtemps le natural governing party puisse faire pire lors du prochain scrutin. Parfois, il faut se casser la gueule solidement pour pouvoir rebondir et cette fois, la chute a été abrupte.
jeudi, 09 octobre 2008 20:00

100 ans de fierté

Nos Glorieux sont de retour pour une 100e saison. Un party qui commence ce soir à Buffalo. Et avec les récentes annonces de l’organisation, qui construira et entretiendra des patinoires extérieures ultramodernes, qui s’impliquera plus que jamais dans la communauté et qui fera, finalement, le travail que le gouvernement ne fait pas, on n’a jamais été aussi heureux de retrouver le CH. Le moins qu’on puisse faire, c’est d’espérer très fort une 25e Coupe Stanley. Le Canadien qui revient, ça ne veut pas juste dire plus de soirées devant la télé. C’est une passion renouvelée pour un peuple dont les fiertés communes se font de plus en plus rares. Un élément central du tissu social québécois. Une représentativité unique dans une société où le cynisme envers nos représentants politiques a atteint son paroxysme, où on ne sait plus vers où regarder pour apprécier l’image qu’on fait de nous. Mais au-delà de la fierté, le Canadien, c’est l’unité. Car on a beau parler français, anglais, arabe ou italien ; on a beau être blancs, noirs, jaunes ou mauves picotés, ça change rien. Avec le chandail bleu-blanc-rouge sur le dos, il n’y a plus de différences, plus de jugements de valeur.

John McCain qui interrompt sa campagne. John McCain qui se fait l’homme de la situation en ces temps d’incertitude économique. George W. Bush qui annonce haut et fort que l’économie américaine est en danger. Ça sent mauvais. Ça sent même très mauvais. Un professeur d’université m’a dit un jour : « Quand l’économie des U.S.A. va mal, quand le pays est en guerre ou que la population se sent en danger, attention au vote républicain ». Aujourd’hui, plus que jamais, je constate ce qu’il voulait dire. En politique, ça ne prend pas grand-chose pour changer le vent de côté. Et même si Barack Obama devance toujours John McCain dans les sondages, le contexte colle parfaitement au candidat républicain. McCain souligne qu’il est temps pour les deux partis de mettre de côté la politique et de s’unir pour le bien de l’économie américaine. Bon, fallait s’y attendre. Fallait qu’un des deux candidats la sorte, celle-là. Et McCain a été plus vite sur la gâchette. Cela dit, c’est pas que l’économie américaine se porte réellement bien. C’est pas comme si la crise était inventée de toute pièce pour les bienfaits de la cause républicaine.