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mercredi, 08 février 2017 00:00

Soulagé du recul du gouvernement, Jean-François Roberge demande «un ministre à temps plein» pour les agriculteurs

Jean-François Roberge et des agriculteurs de l’UPA-Montérégie Jean-François Roberge et des agriculteurs de l’UPA-Montérégie

Jean-François Roberge se dit soulagé de voir le gouvernement faire marche arrière dans le dossier de la réforme des taxes foncières des agriculteurs, «la seule décision cohérente qui s’imposait», selon le député de Chambly.

Rappelons que jusqu’à tout récemment, le ministère de l’agriculture, des pêcheries et de l’alimentation du Québec (MAPAQ) menaçait de procéder unilatéralement à une réforme des taxes foncières pour les agriculteurs. Cette réforme se serait traduite par des hausses importantes pour les agriculteurs de Chambly et de la Montérégie. En décembre dernier, la division montérégienne de l’Union des producteurs agricoles (UPA) avait d’ailleurs mis au jour le cas d’agriculteurs de la région dont la hausse devait atteindre plus de 130%.

Jean-François Roberge et ses collègues de la Coalition Avenir Québec étaient entre-temps intervenus plusieurs fois à l’Assemblée nationale pour réclamer l’annulation pure et simple de cette réforme. Pour le député, «il s’agit avant tout d’une victoire pour nos agriculteurs. Nous sommes fiers d’avoir pu les soutenir, comme nous le faisons d’ailleurs depuis notre arrivée au Salon Bleu».

Réparer les pots cassés

Désormais, le gouvernement libéral doit travailler à réparer les pots cassés, selon M. Roberge. «Ce projet insensé a rompu le lien de confiance qui existait entre le MAPAQ et les agriculteurs, soutient le député. L’UPA avait même été jusqu’à réclamer la démission de Pierre Paradis, le ministre qui était alors en charge du dossier. C’est très révélateur du climat qui règne actuellement».

Un premier geste fort serait d’ailleurs, selon M. Roberge, de nommer un réel successeur à Pierre Paradis. Rappelons que M. Paradis a récemment été exclu du Conseil des ministres en raison d’allégations d’inconduite sexuelle pesant contre lui. À ce titre, le député Roberge partage l’avis de son collègue Donald Martel, porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’Agriculture : «les agriculteurs doivent avoir un interlocuteur entièrement dédié à leurs besoins, pas un ministre qui fait l’aller-retour entre le ministère des Transports et celui de l’Agriculture».

Communiqué