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jeudi, 15 novembre 2007 19:00

Le combat perpétuel

On a beaucoup entendu parler de la qualité de la langue écrite chez les jeunes dernièrement. On se demande pourquoi les enfants font autant de fautes. On se demande si on ne devrait pas revenir aux vieilles méthodes d’enseignement, à la grammaire, à la conjugaison et à la dictée. Et pendant que le débat sur la qualité du français refait surface, comme à chaque année lorsque le monde médiatique s’essouffle, on se demande si la qualité de la langue écrite a diminué à ce point depuis les décennies. J’en ai parlé à quelques parents de jeunes enfants et quelques parents de grands enfants. La réponse m’a relativement surpris : les jeunes savent écrire, pas nécessairement mieux qu’avant, mais pas moins bien non plus. Mais là ne sont que quelques témoignages. Ça ne veut pas dire grand-chose. Pas plus que ce que les journaux nationaux veulent bien nous faire croire, en déclarant que la qualité de la langue est exécrable, tout en se basant sur des témoignages, des exemples, qu’ils aillent d’un côté ou de l’autre, rien de bien scientifique. Tout ça amène certains à se demander si le débat sur la qualité de la langue est encore aujourd’hui nécessaire dans notre société ? Je crois qu’il le sera toujours. En Amérique du Nord, nous sommes une poignée de francophones dans une mer d’anglophones. Combinez cela à l’un des plus faibles taux de natalité au monde et on se retrouve dans une situation où les francophones sont voués à l’extinction à long terme en Amérique. C’est un constat pessimiste, mais aussi réaliste si on le place dans une période de temps adéquate à l’idée. Mais alors, que faire pour protéger l’avenir de la langue française, ou du moins ralentir le processus de son extinction ? On doit la débattre, on doit la défendre. Non, ce n’est pas toujours amusant. C’est même parfois redondant. Mais on n’a pas le choix. C’est notre combat collectif perpétuel.
jeudi, 08 novembre 2007 19:00

Ah, ferme la donc !

La semaine dernière, la Chine était rouge de colère contre le Canada. Parce qu’on a accueilli le dalaï-lama. Parce qu’on aime ce qu’il représente. Parce que c’est un leader sage et pacifiste. Mais la Chine est outrée. Elle trouve ce comportement « dégoûtant » de la part du Canada puisqu’accueillir officiellement le dalaï-lama, c’est de l’ingérence dans ses politiques internes. Le dalaï-lama ne doit pas être reconnu. Il doit être considéré comme un traître et un terroriste aux yeux de tout ceux et celles qui disent respecter la Chine. Parce qu’il est le leader spirituel des Tibétains. Parce qu’il dirige un régime théocratique et que ça vient à l’encontre de la démocratie, cette démocratie si franche, si juste, si vertueuse. À ce que je sache, le Vatican aussi est une théocratie et on en fait pas un ennemi de la démocratie pour autant.
jeudi, 01 novembre 2007 20:00

Divisé entre le coeur et la raison

Voilà le sujet annuel qui revient, un peu comme la grippe : Saku ne parle pas français et ça dérange des gens. Des gens comme Guy Bertrand, Pauline Marois et Réjean Tremblay. Des gens comme vous, peut-être. Le capitaine du Canadien doit-il parler français ? Je suis divisé entre le coeur et la raison.
Avant de m’exprimer, je tiens d’abord à m’insurger contre toute personne qui voudrait relier le salaire du sportif dans le débat. Arrêtons de toujours tout ramener à l’argent, ça devient lassant et vide. Bon, tout d’abord, mon coeur me rappelle qu’en 1909, on a créé le Canadien pour représenter les canadiens-français, Montréal ayant déjà son équipe de hockey anglophone, les défunts Maroons.
jeudi, 25 octobre 2007 20:00

Fusionner pour mieux diviser

Tant de belles promesses ont été brisées. Il y a quelques années, de grands projets de fusion sont apparus, aux quatre coins de la province, pour aider à ce que le système devienne meilleur, plus efficace. On a fusionné nos commissions scolaires on s’est compliqué la vie. On a fusionné les villes et on a foutu le bordel. On a défusionné les villes et on a foutu le bordel encore plus. On a aussi décidé de regrouper 17 municipalités sous un même service de police, la Régie inter-municipale Richelieu-Saint-Laurent. Et une fois de plus, les résultats ne sont pas là aujourd’hui. Je commence à penser que la fusion, comme on dit en bon québécois, c’est cabochon. Revenons à notre belle régie policière, par exemple. En juin 2005, on accordait toutes les vertus d’efficacité à ce nouveau regroupement. Alain St-Onge, directeur de la régie, affirmait haut et fort que le nouvel organe permettrait de mettre à niveau des services policiers qui en avaient grandement besoin, qu’on ferait l’acquisition de nouveaux équipements et qu’on arrimerait huit conventions collectives pour faire régner l’harmonie et la justice, non seulement sur l’énorme territoire qu’il faudrait couvrir mais aussi à l’interne.

jeudi, 18 octobre 2007 20:00

Stephen Harper est heureux

Qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas; qu’on soit conservateur, libéral, bloquiste ou néo-démocrate; qu’on se place à gauche, qu’on se place à droite, ou qu’on soit apolitique, avouons que Stephen Harper est habile. Ou alors, qu’il a d’excellents stratèges. Pas parce qu’il amène des idées nouvelles. Pas parce qu’il a déclaré le Québec comme étant une nation (de toute façon, qu’est-ce qui a changé?) Et certainement pas parce qu’il révolutionne le parlementarisme à Ottawa. Non, c’est parce que, admettons-le, l’homme incarne un certain leadership, inspire la confiance et surtout, démontre qu’il est en c-o-n-t-r-ô-l-e. Et voilà que cette semaine, en un tour de main, son gouvernement ne sera pas renversé suite au discours du Trône.
jeudi, 11 octobre 2007 20:00

Lettre à Carey Price

Ça y est, Carey. Depuis ta victoire, mercredi soir, tu es sur toutes les lèvres au Québec. Félicitations Carey. Tu permets que je t’appelle Carey ? Parce que vois-tu, je suis jeune, mais tu es encore plus jeune que moi, alors j’ai le droit. C’est comme ça que ça marche. Et de toute façon, j’aime mieux t’appeler Carey que d’utiliser ton nom dans toutes sortes de jeux de mots faciles à la The Price is right ou à la Club Price…Alors voilà, Carey, tu es aujourd’hui le nouvel icône de la plus glorieuse équipe de hockey de tous les temps. Tu portes le flambeau. Tu marches dans les pas des plus grands. Tu es l’incarnation de tous nos espoirs. Et tu sera, très bientôt, le gars sur qui il faudra compter pour gagner des matchs. Mais avant que cette aventure ne débute, laisse-moi te parler de deux ou trois trucs.
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