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dimanche, 21 septembre 2008 20:00

Chronique Humeur - Un modèle de détermination

Quand le Père Noël aura passé, juste avant qu’on se souhaite la Bonne année, on fera un grand bilan de 2008. On identifiera les personnalités politiques, culturelles et sportives de l’année. Et s’il y a une personne qu’on ne pourra pas oublier, ce sera Chantal Petitclerc. Pas seulement pour l’athlète. Ni même pour son extraordinaire performance de cinq médailles d’or en cinq tentatives à Pékin ou pour ses 21 médailles en carrière. Ce sera pour ce qu’elle représente aujourd’hui. Une personne handicapée qui aura remporté l’ultime victoire : celle de la reconnaissance. La symbolique d’une femme qui n’aura jamais lâché, un exemple de courage, de ténacité. Une claque au visage, ou plutôt un coup de pied au derrière, à tous ceux qui ne trouvent pas la force d’affronter les épreuves. À ceux qui abandonnent au moindre obstacle. À ceux qui s’apitoient constamment sur leur sort. Non, Chantal Petitclerc n’aura pas reçu la moitié de la couverture médiatique qu’elle aurait méritée. En fait, elle n’en a même pas reçu le quart.
Et malgré qu’on ait vu bien peu de ses performances en direct, malgré qu’on hésite encore à brasser les Olympiques et les Paralympiques dans le même bol à salades et malgré que certaines personnes se posent encore la question à savoir si les athlètes handicapés doivent être considérés comme des « vrais athlètes », faudra se rappeler Chantal Petitclerc le moment venu. Faudra se rappeler qu’on a eu une athlète d’exception au Québec. Mais ce qu’il faudra surtout se rappeler, c’est qu’au fond, des athlètes, y’en a pas de plus vrai que Chantal.
Samuel Thibault