Après que le supposé homme d’affaires et le restaurateur se soient entendus sur un prix, le Texan demande à ce qu’un montant plus élevé que l’entente soit pris sur sa carte de crédit et soit remis à un traducteur, qu’il a embauché, quelques jours avant leur arrivée. «Il prétextait qu’il ne voulait pas utiliser sa carte de crédit pour payer un travailleur autonome qui n’a pas pignon sur rue, mais qu’il avait confiance en moi», ajoute José Farinha. C’est à ce moment qu’il a eu la puce à l’oreille. Il a alors téléphoné à la compagnie américaine de crédit FIA, émettrice de la carte. C’est là qu’il a su qu’elle avait été volée. Il a alors immédiatement porté plainte à la Régie de police Richelieu St-Laurent. «C’est notre service des crimes généraux et des fraudes qui s’occupe de ce dossier», a indiqué son porte-parole Pierre Tremblay. Les enquêteurs tenteront de déterminer si le crime ou une partie du crime a été commis sur le territoire. Si ce n’est pas le cas, ils transféreront le dossier à leurs collègues enquêteurs de la Gendarmerie royale du Canada qui travaillent sur les fraudes internationales.
D’ici à ce que la lumière soit faite sur ce dossier, Pierre Tremblay prévient : «Ce genre de fraude arrive régulièrement. Soyez vigilants quand tout semble trop beau». De son côté, José Farinha tient à raconter sa mésaventure afin d’alerter d’éventuelles victimes.