«Quand on se fait élire dans un pays aussi démocratique que le nôtre, on ne pense jamais que l’on peut être tué pour notre rôle d’élu. C’est consternant de la constater» a ajouté le député. Pour lui, le moment le plus difficile de la dernière semaine a été le retour au caucus, dans la même pièce où tout s’est déroulé la semaine dernière. Quant à son désir de demeurer député après un tel événement, il est catégorique : «Je suis encore plus convaincu qu’avant de mon rôle d’élu en démocratie».
M. Dubé a tenu à remercier les électeurs du comté qui lui ont rapidement démonté leur soutien. Il a reçu de nombreux encouragements sur Facebook, par courriel et par téléphone : «Ça fait chaud au cœur» a-t-il ajouté.
Le 22 octobre dernier sur la colline parlementaire, Michael Zehaf-Bibeau, 32 ans, a tué le caporal Nathan Cirillo, ce militaire de 24 ans qu'il montait la garde devant le monument commémoratif, pour ensuite se diriger vers le parlement canadien où il a été abattu à quelques mètres de la salle où se trouvait Matthew Dubé.