Chambly Matin - Journal le Chambly Matin, Montérégie Quotidien

Le Chambly Matin a appris que du 1er au 15 mai 2009, des policiers de la Régie intermunicipale Richelieu Saint-Laurent seront aux abords des carrefours giratoires de Chambly pour sensibiliser les automobilistes à une utilisation plus sécuritaire de la structure routière. C’est un porte-parole de la Régie policière qui a confié l’information au journal la semaine dernière, en ajoutant qu’une campagne d’information annoncera plus en détails la venue des policiers aux abords des carrefours. « Plusieurs personnes arrivent trop vite dans les carrefours giratoires en ne ralentissant à peine et en passant quasiment tout droit. Certains ne regardent pas assez avant de s’engager, alors que d’autres s’arrêtent systématiquement en arrivant au carrefour. Nous comptons remettre des dépliants aux automobilistes pour les sensibiliser à une utilisation plus sécuritaire des carrefours », a expliqué le porte-parole.

La ministre du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs, Mme Line Beauchamp, a déposé mercredi à l’Assemblée nationale le projet de loi 28, qui vise à protéger de façon permanente plus de 865 hectares de milieux humides en bordure de la rivière Richelieu. Le projet de loi vise aussi à délimiter le domaine hydrique de l’État le long d’une partie de la rivière, entre la frontière américaine et le point Gouin à Saint-Jean-sur-Richelieu, ce qui affecterait 1 300 propriétaires. La loi permettrait ainsi de conférer une plus grande sécurité juridique aux titres de propriété le long de cette partie de la rivière afin de reconnaître le droit des personnes morales et physiques concernées. « Il s'agit d'un geste important visant à apporter une solution avantageuse à un problème de délimitation qui affecte de nombreux riverains de la rivière Richelieu depuis plus d'une quinzaine d'années, tout en protégeant des milieux humides parmi les plus diversifiés sur le plan de biodiversité au Québec », a mentionné la ministre. Le projet de loi reprend essentiellement les éléments du projet de loi 59, déposé en novembre 2007, en y incorporant les ajustements demandés par le milieu, particulièrement les demandes exprimées par la municipalité régionale de comté (MRC) du Haut-Richelieu.

Onze pêcheurs devront comparaître devant la Chambre criminelle et pénale de la Cour du Québec pour répondre à différents chefs d'accusation suite à une opération de contrôle du ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF) en février dernier sur le lac Saint-Louis. Alors que les braconniers contrevenaient au Règlement de pêche du Québec, deux d’entre eux étaient en possession d’un esturgeon au moment de l’opération, espèce n'étant pas permise à cette date. Six autres personnes avaient pêché une quantité de dorés ou de perchaudes supérieure à la limite permise. Un pêcheur utilisait aussi plus de dix lignes pour pêcher, alors qu’un autre s’adonnait à la pêche sans le permis requis. Un dernier individu sera accusé d'avoir gaspillé de la chair de poisson propre à la consommation, ce qui contrevient également au règlement. Toutes ces infractions sont passibles d'amendes. Mentionnons que lors des interventions, les agents de protection de la faune ont saisi deux esturgeons, 47 perchaudes et 22 dorés. Ces poissons ont été offerts à un organisme philanthropique de la région.